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Photo du rédacteurJeffrey TIBI Ostéopathe

Ostéopathie : le fond et les formes

En ostéopathie le patient est au centre du traitement, la maladie et les symptômes sont secondaires, ce qui fait l’ostéopathie ce n’est donc pas la technique manipulative mais la réflexion et l’intention derrière le geste.


Ne dit-on pas qu’il y a autant d’ostéopathies qu’il y a d’ostéopathes ? Je rajouterais qu’il y a autant d’ostéopathies qu’il y a de patients.


Les techniques utilisées par l'ostéopathe touchent plusieurs domaines et zones du corps, nous pouvons retrouver: - l'ostéopathie structurelle : qui va agir sur la structure directement, de manière à réguler les fonctions du corps (cracking, contracté-relâché, mobilisation articulaire...).

- l'ostéopathie tissulaire (ou fonctionnelle) : qui va agir là encore sur la structure, mais de manière plus douce et en respectant d'autant plus le rythme du corps, cette pratique oblige l'ostéopathe à percevoir des mouvements fins, mineurs qui lui permettront de réguler les mouvements majeurs. - l'ostéopathie crânienne : qui va agir sur le corps de par le crâne, qui est le poste de commande de notre corps. Les techniques crâniennes peuvent être déroutantes pour certains patients car le niveau de perception est encore plus fin que lors des techniques tissulaires et il est donc très peu probable que le patient perçoive le travail de l'ostéopathe. Cependant les résultats sont unanimes et cette discipline n'a plus à prouver son intérêt. - l'ostéopathie viscérale : qui va agir sur les organes viscéraux, de la sphère abdominale (intestins, foie, reins...), de la sphère thoracique (poumons, cœur...) et de la sphère pelvienne (vessie, utérus...), dans le but final de réguler les structures et les fonctions permettant un état de santé optimal.


Il existe encore de nombreuses pratiques ostéopathiques (ostéo-émotionnel, ostéopathie fluidique, ostéopathie biodynamique...) mais voici ici les 4 principaux outils permettant à l'ostéopathe de guider son patient vers le chemin de sa santé.


De ces pratiques ont émergé des thérapies moins connues comme la fasciathérapie (utilisant uniquement les fascias par des techniques fonctionnelles pour traiter le patient), mais aussi la vertébrothérapie (technique de crack ou trust dénuée du sens holistique de l’ostéopathie) ou bien également la craniothérapie (qui n’utilise que l’approche par le crâne pour traiter le patient). Ces thérapies nouvelles pour certaines, issues de l’ostéopathie, utilisant certains principes mais en délaissant d’autres ne sont alors pas considérées comme ostéopathiques.


De l’ostéopathie originelle (fin du 19ème /début du 20ème siècle) sont nées des thérapies à part entière très connues: la kinésithérapie, la chiropraxie, l’étiopathie mais également la kinésiologie. Ces approches corporelles du soin ont été développées par des ostéopathes de la première heure, ou se sont inspiré énormément des travaux de Still et de ses élèves. Cependant il s’agit là de pratiques thérapeutiques complètes, avec une réflexion propre qui même si hérité de l’ostéopathie ont réussi à se différencier et apporter autre chose.

Mais nous traiterons de ce sujet au prochain article.



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